De très nombreux rapports nationaux et internationaux démontrent les bénéfices pour la santé de la pratique régulière d’une activité physique. Ces bénéfices sont attendus pour

            1- la prévention primaire de survenue de pathologies chroniques. Le dernier rapport de l’ANSES (Rapport ANSES 2016) illustre parfaitement en quoi la pratique de l’activité physique permet de prévenir la survenue de la plupart des pathologies chroniques, et actualise les recommandations de pratique pour la population générale, en fonction de classes d’âge, et de situations physiologiques (grosses, etc.).

            2- la prévention secondaire et tertiaire de pathologies chroniques. Un article récent permet de faire un point très actuel de l’intérêt de l’activité comme thérapeutique non médicamenteuse chez des patients atteints de pathologies chroniques (Article Pedersen 2015). Dans cet article, 26 pathologies chroniques sont passées en revue, et l’intérêt thérapeutique de l’activité physique parfaitement confirmé. Cette confirmation est aussi sous-tendue par un avis de la HAS datant d'avril 2011.

            La prescription de l’activité physique devient donc un acte médical indispensable qui doit être maitrisé par l’ensemble du corps médical. Les dispositions règlementaires récentes (article 144 de la Loi de Modernisation du Système de Santé, et son décret d’application du 30 décembre 2016) encadrent la prescription pour des patients en affections de longue durée (ALD).

            La SFMES se propose de poser les bases de la prescription de l’activité physique chez des patients porteurs de pathologies chroniques, ou en situations de fragilité ; nous vous proposons ci-dessous de visionner une vidéo de consultation pratique de prescription de l’activité physique.

          

 

 

               Et auprès de quels intervenants en activité physique adresser les patients ? La question des compétences attendues chez les intervenants en activité physique est essentielle ; un groupe de travail placé sous l'égide de la direction générale de la santé a permis de faire des recommandations de compétences et savoir-faire à détenir pour intervenir chez des patients. Ces propositions ont été en grande partie reprises dans le décret d'application de l'article 144, et dans l'instruction ministérielle qui a suivi.

               Vous trouverez ici le rapport remis au directeur général de la santé : Cliquer ici pour télécharger le rapport.

 

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